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 PRESENTS :

Pierre GATTAZ, ancien président du MEDEF, conférencier

Catherine LEFEVRE, présidente du Cercle Pythagore

Alice LECOQ, secrétaire du Cercle Pythagore

Christian PERROT, trésorier et webmaster

Mireille CLAPOT, députée "En Commun"

Gérard LEFEVRE

Paul LECOQ

Philippe LANGUMIER

Valérie CAYLA

Eric SMADJA

Lucas DREAN

Denis CHOUKROUN et madame

George DAUZONNE

Susie OTERO

Ci après un résumé du livre de Pierre GATTAZ, objet de cette conférence débat, puis quelques photos.

Extraits de "ENTHOUSIASMEZ-VOUS" de Pierre GATTAZ

« Qu’est-ce qu’une entreprise ? C’est simplement une idée qui améliore la vie de quelqu’un d’autre. » Je fais mienne cette définition de l’entreprise par le créateur britannique du groupe Virgin, Richard Branson.

Au départ, et peu importe qu’il y ait une ou plusieurs personnes qui s’associent, l’entreprise est d’abord une communauté humaine fondée sur des valeurs. Des valeurs d’équipe, de vivre ensemble. Ce sont l’esprit d’équipe, le respect mutuel, l’éthique, la solidarité, la bienveillance et le plaisir partagé. Ensuite on trouve les valeurs du travail : l’épanouissement, le goût de l’effort, le sens du mérite et la fierté commune. Enfin, on retrouve les valeurs qui sont à l’origine de la société, celles des entrepreneurs eux-mêmes : l’audace, le courage, la témérité et l’exemplarité. Pour les salariés, l’entreprise doit être un lieu d’épanouissement, d’intégration, de sociabilité et de progression personnelle. C’est l’endroit qui permet à chacun de se déployer, de se réaliser, de s’épanouir quelles que soient ses origines, ses convictions et sa confession.

Je crois qu’il ne faut pas opposer la performance économique et l’épanouissement humain. Au contraire, pour moi, il n’y a pas de performance économique durable sans épanouissement humain.

Cela veut dire néanmoins que l’objectif de l’entreprise est bien de gagner de l’argent, de créer de la richesse et que la rentabilité est essentielle pour la survie et le développement harmonieux et durable de son écosystème. Parce que sans profit, no future, elle disparaît. En effet, seuls les profits permettent d’une part d’assurer les charges, d’autre part d’investir pour se développer. Néanmoins, le profit « est une conséquence de ses choix et non une finalité en lui-même.

On ne naît pas patron, on le devient. À l’école de la vie, du terrain, de l’expérience, en se frottant au marché, aux salariés. On l’apprend en ayant des responsabilités. On grandit en recevant des autres, de ceux qui vous ont précédés, en se faisant coacher. Ça s’appelle l’apprentissage et la transmission.

Le créateur d’entreprise, comme le dirigeant, doit être un visionnaire à la mesure des caractéristiques de son marché, maturité, acteurs, menaces et opportunités. C’est par là que tout commence.

Ma conviction est que le chef d’entreprise doit être un visionnaire. Il doit avoir une conception stratégique claire de là où il veut emmener son entreprise. Elle doit être en plus stable afin de rassurer les salariés, les clients, les fournisseurs, les investisseurs et les partenaires. Mais, comme je l’ai écrit plus haut, la mise en œuvre de cette stratégie ne doit pas être figée, elle doit pouvoir être adaptée aux circonstances, aux crises et aux opportunités.

Je crois sincèrement que la pérennité d’une entreprise ne dépend pas uniquement de sa capacité à croître aujourd’hui, mais surtout de son aptitude à anticiper les besoins et les crises, et à être capable de répondre aux uns et aux autres. La raréfaction de l’eau et l’augmentation du prix de l’énergie, deux phénomènes qui sont désormais inscrits dans le temps, illustrent mon propos. Désormais, tous les chefs d’entreprise sont confrontés à ces deux questions au mieux indirectement pour l’eau, mais directement pour l’énergie, depuis la guerre en Ukraine et la crise qui s’est ensuivie.

les collaborateurs veulent être maîtres de leur temps et de leur organisation au travail. Travailler où je veux grâce au télétravail, pour ceux qui le peuvent. Du coup, la frontière entre vie privée et vie professionnelle s’amenuise. Une nouvelle culture professionnelle voit le jour, qui transforme les modèles de management. Les hiérarchies, sans s’effacer, évoluent. Le feed-back continu devient un outil indispensable de fidélisation des collaborateurs.

Changer de mission, avoir de nouvelles responsabilités, travailler en équipe, pouvoir s’arrêter quelques mois, être en capacité d’entreprendre dans l’entreprise, sont tout autant de possibilités désormais revendiquées. Chaque collaborateur se perçoit comme une ressource centrale, agile, ouverte et libre.

En étant ouvert à tous les profils et à tous les types de besoins, l’auto-entrepreneur a donné (ou rendu) la liberté à tous les individus de pouvoir travailler à plein temps ou à temps partiel en étant indépendant, qu’il soit salarié, étudiant, retraité ou à la recherche d’un d’emploi. C’est un pas de géant. Si l’on explore les raisons du succès, la première est la simplicité et la rapidité des formalités administratives, fiscales et sociales. Il prouve que dès qu’on fait sauter des barrières, hélas encore trop nombreuses, dès qu’on rend les choses simples les Français et les Françaises se précipitent pour créer leur affaire. Notons que la majorité des auto-entrepreneurs sont des femmes.

Il n’y a naturellement pas de solution miracle pour réussir « à coup sûr » son projet de création ou de reprise d’entreprise. Mais BPI France propose huit règles d’or4 que je ne résiste pas à relayer tant elles me paraissent frappées au coin du bons sens : Règle d’or n° 1 : une bonne préparation de votre projet. Règle d’or n° 2 : bien évaluer en amont vos besoins financiers. Règle d’or n° 3 : ne pas rester seul. Règle d’or n° 4 : entreprendre avec une équipe de confiance. Règle d’or n° 5 : mettre en place des tableaux de bord. Règle d’or n° 6 : ne pas avoir un seul client ou un seul fournisseur. Règle d’or n° 7 : savoir se remettre en question à tout moment. Règle d’or n° 8 : ne pas hésiter à sous-traiter certaines tâches non productives.

Je veux redire mon attachement au dialogue social : les entreprises ont besoin d’un dialogue patronat/salariés pour qu’ensemble ils réussissent. Néanmoins, afin qu’il reste au cœur de notre modèle social, il faut savoir le faire évoluer vers plus de pragmatisme et de réalisme, et d’y intégrer fondamentalement la dimension économique sans quoi rien n’est possible. À cet égard, je remarque que le dialogue social de terrain dans les entreprises fonctionne bien, voire très bien. Au niveau national, les accords signés récemment ne sont que des réformettes.

Face à un monde devenu moins prévisible, nos entreprises ont aussi désormais besoin de réactivité, de pouvoir s’adapter en permanence rapidement. Cela signifie que l’emploi à vie est désormais derrière nous, que nos salariés connaîtront trois, quatre ou cinq employeurs durant leur carrière professionnelle. Il faut le dire, le reconnaître et ne pas en avoir peur car leur employabilité, grâce à la formation tout au long de leur vie, et idéalement le « plein-emploi », leur permettra de rebondir.

Je voudrais rendre hommage au gouvernement de François Hollande qui a initié cette politique de l’offre, en se laissant convaincre par le Medef, mais aussi par toutes les autres associations et fédérations patronales de l’époque, et par de grands patrons comme Louis Gallois, qui jouèrent collectifs, cette fois-ci, face à l’adversité politique. Je souhaiterais plus particulièrement saluer le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, ainsi que sa ministre du Travail, Myriam El Khomri, également évoquée. Durablement critiquées par une partie de la gauche, notamment les frondeurs, et par les partenaires sociaux, ces réformes courageuses ont été poursuivies par Emmanuel Macron pendant la première partie de son quinquennat. Elles ont marqué le début d’une nouvelle ère économique pour notre pays ; la confiance et la motivation retrouvées des chefs d’entreprises ; le changement d’image de la France qui, en redevenant « business friendly », lui a permis de retrouver de l’attractivité auprès des investisseurs étrangers. Et les résultats sont là : il y a un nombre élevé de projets d’investissement dans notre pays, la baisse du chômage et la possibilité du plein emploi à l’horizon 2027.

Je voudrais ainsi dire et redire à nos compatriotes : enthousiasmez-vous ! Enthousiasmez-vous de vivre en France, l’un des plus beaux pays au monde, au climat tempéré, à la géographie diversifiée et unique, au patrimoine incroyablement riche et que le monde entier nous envie : qu’il soit historique, artistique, culturel, philosophique, scientifique, industriel, agricole et politique. Il est le fruit du travail inlassable de nos ancêtres, y compris ceux venant des quatre coins du monde. Avec son modèle social particulièrement généreux et ses acteurs économiques courageux qui permettent de rester encore la septième puissance mondiale, la France reste l’un des pays les plus désirables de la planète.

Qu’ils soient de bâtir un projet, une famille, de lancer une association, de faire le tour du monde, de monter un restaurant, ou une chaîne de restaurants, de vous épanouir avec un bon patron ou dans une belle entreprise, de mener un projet humanitaire ou écologique, d’écrire un livre, de devenir influenceur, de vous occuper de personnes âgées ou handicapées, ou d’enfants malades, de monter votre entreprise, d’en reprendre une, que sais-je, ayez un projet de vie… Et changez-le s’il ne correspond plus à vos attentes initiales. En un mot : entreprenez votre vie ! Faites-vous plaisir !

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